Il
va sans dire que je plaisante.
Il n'y a plus de truffes en Provence et les rares tubercules que l'on trouve sont numérotés et estampillés par le Ministère. Ces truffes reçoivent chacune un nom et un parrain, puis sont photographiées de face et de profil.
Il n'y a plus de truffes en Provence et les rares tubercules que l'on trouve sont numérotés et estampillés par le Ministère. Ces truffes reçoivent chacune un nom et un parrain, puis sont photographiées de face et de profil.
D’ailleurs, remarquez-le, le Vaucluse est peuplé de pauvres. C'est dommage pour un si joli pays.
Le
Comtat ex-papal produit les 2/3 de la truffe de France et le Périgord
(producteur de 15 % de la truffe française) en commercialise les 2/3.
C’est une arithmétique élastique déroutante typiquement méridionale.
Si,
en vous promenant dans les bois de Provence, vous trouvez des truffes,
en creusant dans ces ronds "brûlés" sans végétation, qui vous les
signaleront, au pied des arbres, surtout ne les ramassez pas. C'est
interdit. Enterrez-les là où vous les avez trouvées après les avoir
senties. En effet, comme vous avez pu le comprendre, tout cela est très
réglementé... Méfiez-vous de la truffe blanche italienne ou, pire,
chinoise. Ouverte d'un coup de votre canif (que vous devez toujours
avoir sur vous), la vraie truffe de Provence que vous venez d'acheter,
doit être aussi noire que possible à l'intérieur avec quelques veinules
blanches sans plus, selon le mois de l'année. Si ce n'est pas le cas,
rendez-la au vendeur, même après l'avoir ouverte, et servez-vous de
votre canif pour vous défendre en cas de réaction violente.
A suivre
A suivre
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