Première lettre adressée à la mairie de Carpentras
" Commission du 7/1/2008 Carpentras le 23 06 2008
"Monsieur le Maire
Nous avons examiné au cours d'une récente réunion votre lettre du 20 mai 2008, par laquelle vous nous faites part de votre décision de rejeter notre demande de subvention pour l'organisation de la fête de la truffe du 3 février 2008, parrainée par Cyril Lignac.
Comme chaque année depuis longue date, et comme vous avez pu le constater, cette manifestation a encore recueilli un vif succès d'affluence ainsi que d’excellentes retombées médiatiques.
Vous appuyez votre décision sur la délibération de la commission municipale agricole du 7 janvier 2008, qui pourtant, à notre connaissance, avait approuvé à l'unanimité l'attribution de ce soutien financier. Votre motivation ne nous parait donc pas pertinente.
Nous avons bien noté, à d'autres reprises, que "vous ne vous considérez pas tenu par les engagements de vos prédécesseurs", mais dans le cas présent il apparaît en outre que les vôtres ne vous impliquent pas davantage, ce qui ajoute à un autoritarisme plutôt puéril une dose non négligeable d’inconséquence, de mauvaise foi ou de sectarisme.
En effet l'attribution de cette subvention a été entérinée lors de la réunion du Conseil Municipal du 8 avril 2008, que vous présidiez, dont le compte rendu officiel sous votre signature a été largement diffusée par la presse.
Dès lors, nos partenaires ne comprennent pas ces difficultés et s'interrogent sur la réelle motivation de la délibération que vous avez faite voter lors de la séance du Conseil Municipal du 7 mai, pour rejeter notre demande, en seconde lecture.
Vous nous causez ainsi, sans raison objective et sur des arguments fallacieux, non seulement des ennuis matériels, mais également un réel préjudice moral.
Nous nous réservons en conséquence le droit de saisir les autorités administratives et judiciaires en réparation de ces dommages, au cas où vous n'accepteriez pas de revenir sur cette seconde délibération et de nous verser la subvention promise de 5 000 €.
Au-delà, nous prenons acte du désintérêt évident de votre municipalité pour notre manifestation, créée et labellisée par notre Confrérie du Ventoux et du Comtat Venaissin, malgré l'importance qu'elle revêt pour une part non négligeable de l'économie, de l’image de la ville associée à un produit emblématique, et de l’animation d’hiver. Nous resterons très attentifs à tout plagiat.
Veuillez recevoir, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées ".
Nous avons examiné au cours d'une récente réunion votre lettre du 20 mai 2008, par laquelle vous nous faites part de votre décision de rejeter notre demande de subvention pour l'organisation de la fête de la truffe du 3 février 2008, parrainée par Cyril Lignac.
Comme chaque année depuis longue date, et comme vous avez pu le constater, cette manifestation a encore recueilli un vif succès d'affluence ainsi que d’excellentes retombées médiatiques.
Vous appuyez votre décision sur la délibération de la commission municipale agricole du 7 janvier 2008, qui pourtant, à notre connaissance, avait approuvé à l'unanimité l'attribution de ce soutien financier. Votre motivation ne nous parait donc pas pertinente.
Nous avons bien noté, à d'autres reprises, que "vous ne vous considérez pas tenu par les engagements de vos prédécesseurs", mais dans le cas présent il apparaît en outre que les vôtres ne vous impliquent pas davantage, ce qui ajoute à un autoritarisme plutôt puéril une dose non négligeable d’inconséquence, de mauvaise foi ou de sectarisme.
En effet l'attribution de cette subvention a été entérinée lors de la réunion du Conseil Municipal du 8 avril 2008, que vous présidiez, dont le compte rendu officiel sous votre signature a été largement diffusée par la presse.
Dès lors, nos partenaires ne comprennent pas ces difficultés et s'interrogent sur la réelle motivation de la délibération que vous avez faite voter lors de la séance du Conseil Municipal du 7 mai, pour rejeter notre demande, en seconde lecture.
Vous nous causez ainsi, sans raison objective et sur des arguments fallacieux, non seulement des ennuis matériels, mais également un réel préjudice moral.
Nous nous réservons en conséquence le droit de saisir les autorités administratives et judiciaires en réparation de ces dommages, au cas où vous n'accepteriez pas de revenir sur cette seconde délibération et de nous verser la subvention promise de 5 000 €.
Au-delà, nous prenons acte du désintérêt évident de votre municipalité pour notre manifestation, créée et labellisée par notre Confrérie du Ventoux et du Comtat Venaissin, malgré l'importance qu'elle revêt pour une part non négligeable de l'économie, de l’image de la ville associée à un produit emblématique, et de l’animation d’hiver. Nous resterons très attentifs à tout plagiat.
Veuillez recevoir, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées ".
Cette lettre n'a fait l'objet d'aucune réponse. Seule la presse en a fait l'echo
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