Huiles végétales et denrées alimentaires aromatisées à la truffe - 29/08/2013
La DGCCRF a mené une enquête afin de vérifier la nature des substances, arômes ou ingrédients utilisés dans les denrées alimentaires faisant état d’une aromatisation « truffe ».
Au sens du règlement (CE) n° 1334/2008 relatif aux arômes et à certains ingrédients alimentaires possédant des propriétés aromatisantes, il convient de distinguer :
- l’« arôme de truffe » lorsque le goût de truffe de la denrée vient de truffes (morceaux ou extrait aromatique). Dans ce cas, rien ne s’oppose à ce que figure sur l’étiquetage une illustration représentant des truffes ;
- l’« arôme truffe » qui correspond à un arôme de synthèse ou naturel mais non issu de truffe. Dans ce cas, une représentation de truffe ne peut être admise car elle tromperait le consommateur sur la nature exacte du produit (article 112-9 du Code de la consommation) et la liste des ingrédients doit préciser la nature de l’arôme (naturel ou de synthèse).
Cible | Résultats |
---|---|
61 établissements contrôlés |
11 avertissements
1 procès-verbal |
Les contrôles effectués ont révélé un taux d’anomalies de 23 % (soit 14 établissements), portant sur :
- la présence « d’arôme truffe » dans un produit où l’addition d’arôme n’est pas autorisée (tapenade) ;
- des étiquetages non conformes, faisant référence à la truffe, alors que le goût de truffe provient de l’addition d’arôme;
- des représentations de truffes sur l’étiquetage de produits aromatisés ;
- l’absence de rédaction de l’étiquetage en langue française ;
- l’emploi de noms courants dans la liste des ingrédients ne correspondant pas à l’espèce botanique mise en œuvre telles que « truffe noire d’été » pour désigner une truffe de l’espèce Tuber aestivum qui est une truffe blanche.
Cette enquête montre une nette amélioration par rapport à la précédente, qui avait révélé un taux d’anomalies de 60 %.""""
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